Gabon 24/ Le Gouvernement s'exprime : le Ministre de la Réforme des Institutions fait son bilan

Le Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue ép. Mintsa est passée le vendredi 8 décembre 2023 sur le plateau de la chaîne d'information en continue Gabon 24, dans l'émission le Gouvernement s'exprime, présentée par Marielle Biyougou, pour faire le bilan des 100 jours de l'action de son département. 

Le Ministre de la Réforme des Institutions, a rappelé les missions de son département, qui consistent à coordonner le processus de réforme des institutions tout au long de la période de la Transition, mais aussi les missions des relations avec le Parlement et les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes. Elle a présenté les trois étapes de cette transition à savoir : la préparation du Dialogue national, la tenue de ce dialogue prévu en avril 2024 et le suivi de ses résolutions, dont le ministère de la Réforme des institutions va gérer l'organisation. Madame Mintsa a aussi indiqué, comme l’avait dit le Premier ministre, que le dialogue, qui sera présidé par l’Archevêque de Libreville, Mgr Patrick Iba-Ba, ne donnera pas lieu à des joutes oratoires comme celle de 1990. Les discussions auront lieu sur la base du rapport final de synthèse des contributions.

Au sujet de la préparation du Dialogue, la ministre est revenue sur la collecte des contributions. Lesdites contributions, plus de 18 000 à ce jour, ont été facilité par l'application Mbôva, qui signifie dialoguer en langue apindzi. L'application informatique, conçue par l'Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) qui permet au Gabonais sur le territoire ou à l'étranger de contribuer. Elle a aussi commenté la prorogation jusqu'au 30 décembre du délai des contributions, indiquant que des missions du Ministère de la Réforme des Institutions irons à l'intérieur du pays recueillir les diagnostics et les propositions des populations des zones enclavées.

Murielle Minkoue ép. Mintsa est aussi revenue sur les textes aboutis et ceux en cours d'examen au Parlement. Il s'agit notamment le projet de loi portant réorganisation de la Commission nationale des droits de l'Homme qui vise à donner à l'institution un caractère permanent et de la doter de représentation à l'intérieur du pays. Classé B en matière de protection des Droits de l'Homme le Gouvernement de la Transition vise la note A pour permettre au Gabon de prendre la parole dans les différentes instances. Le deuxième texte est l'ordonnance portant création, attributions et organisation du Contrôle général de l'État (CGE), en lieu et place de l'Autorité nationale de vérification et d'audit (Anavéa) dont une ordonnance porte suppression. Les autres textes sont des projets de loi portant suppression du Haut-Commissariat de la République et celui modifiant et supprimant certaines dispositions de l'ordonnance portant institution de la Médiature de la République.